Neuilly s’appelait autrefois Nully, Neulley, Nobiliacum, NieviJum, Nulliacum, Noviliacum, Nulleium. Ce nom vient de « novio », neuve, et « ailo », la clairière. Le nom est relativement répandu en France. Ce sont des sites qui ont été défrichés, souvent entre le Vème et le IXème siècle, pour créer des hameaux à proximité des grandes villes.
Ce sont les armes de la famille De Mucie, qui a eu la seigneurie au XVIIème siècle, avec une bordure rappelant les armes de la famille De Blaisy, qui avait eu la seigneurie au moyen-âge.
Le coeur et la croix peuvent aussi symboliser le prix de vertu institué par le seigneur Fyot de la Marche en 1768.
Le village situé en plaine et traversé par l’Ouche est sujet aux inondations et en souffre beaucoup. Ainsi, en 1770, le seigneur du moment élève une colonne ornée d’un globe de cuivre doré, surmontée d’une croix « en mémoire des bienfaits de Dieu, qui a préservé cette paroisse de la disette et des inondations qui ont désolé cette Province ».
Au XVIIIème siècle, Neuilly compte « 25 feux et 160 communiants », la population de Crimolois comprise. En 1789, Neuilly n’a ni mairie, ni maire, ni conseil municipal, mais un syndic, une sorte de représentant. La population se réunit sur la place quand elle doit discuter une décision la concernant. Le 22 février 1790, il est procédé à l’élection et à la composition du nouveau corps municipal. Le premier maire de Neuilly s’appelle Hugues CORNEMILLOT. L’église Saint-Victor de Neuilly, était autrefois dans l’enceinte du château ; comme elle tombait en vétusté, il en fût rebâti une autre à côté. En 1822, l’église ayant brûlé, le conseil municipal de l’époque décide d’édifier une nouvelle église sur les restes des murs de l’ancienne. Malheureusement, durant la seconde guerre mondiale, le dépôt de munitions allemand saute provoquant la destruction d’une grande partie des vitraux. En 1841, un pont est construit sur l’Ouche afin que les cultivateurs puissent traverser la rivière avec des voitures chargées ce qui constitue une avancée pour Neuilly.
Vers les années 1960, les « Castors Ailés » et les « Coqs d’Or » construisent les premiers pavillons des rues des Acacias, du Muguet, Claude Debussy, Charles Gounod et Hector Berlioz.
En 1972, Neuilly s’ouvre vers l’extérieur dans le cadre d’un jumelage avec la commune de Mommenheim, en Allemagne tandis qu’en 1977, Andrée RETHORE devient la première femme Maire du village.
La population de Neuilly qui comptait 646 habitants en 1960, frôle le cap des 2 000 habitants au recensement de 1990 (1 924 habitants). Parallèlement aux constructions à usage d’habitation, les équipements collectifs, rendus nécessaires par l’augmentation de la population se développent : les écoles, la cantine scolaire, l’agence postale, les ateliers municipaux et le Centre de Première Intervention (1989), les terrains de foot et de tennis, le plan d’eau (anciennes sablières), le foyer rural (1975) qui rénové, deviendra un véritable centre polyvalent en 1996, la salle de sports (1995) sont aménagés ou construits.
Quant à la Mairie, héritée du XIXème siècle et qui a abrité l’école du village jusqu’en 1974 elle est vite devenue trop petite. C’est pourquoi en 1990 la rénovation et l’extension des locaux de la Mairie sont réalisées. En 1993, c’est au tour de l’église Saint Victor de connaître une complète rénovation.
Neuilly-lès-Dijon, administrativement rattachée à la préfecture de la Côte d’Or et de la Région Bourgogne Franche Comté, fait partie du canton de Chevigny-Saint-Sauveur. Celui-ci regroupe 7 communes : Bressey-sur-Tille, Chevigny-Saint-Sauveur, Crimolois, Magny-sur-Tille, Quetigny, Sennecey-lès-Dijon et Neuilly-lès-Dijon.
À partir du 1er janvier 2000, un nouvel élan est donné à la coopération intercommunale puisque le District se transforme, par arrêté préfectoral, en Communauté de l’Agglomération Dijonnaise, COMADI devenue quelques années plus tard « Grand Dijon ». De nouvelles communes entrent dans le cercle portant à 24 le nombre de communes membres, pour plus de 250 000 habitants. C’est dans ce cadre que le Grand Dijon a pu entreprendre sa transformation en communauté urbaine en 2014. Avec un Chef lieu de région et une zone d’emplois de plus de 400 000 habitants, le statut de Métropole a été acquis par Décret du 25 avril 2017.
Lien vers le site de Dijon Métropole
Si Neuilly-lès-Dijon a atteint 2 156 habitants en 1999, la commune ne comptait plus que 2 000 habitants en 2009 et 1 843 habitants au 1er janvier 2018.
Ce phénomène de perte d’habitants n’est pas le résultat d’une fuite des habitants de notre commune, bien au contraire ! Mais malheureusement, notre commune a subi jusqu’à récemment plusieurs contraintes l’empêchant de construire de nouveaux logements et notamment :
Par ailleurs, Neuilly reste impactée par la présence du Fort de Sennecey-lès-Dijon qui crée un périmètre protégé, par le Plan de prévention du risque d’inondations par l’Ouche et la présence de la voie ferrée et de l’A39.
Saisissant néanmoins diverses opportunités, Neuilly compte aujourd’hui :
Neuilly-lès-Dijon a désormais rejoint la commune voisine de Crimolois.
L’ensemble de ces nouvelles constructions, combiné au renouvèlement constaté en centre-bourg permettent d’entrevoir les premiers frémissements de l’augmentation de la population.
Lien vers le site de l’école de gendarmerie